La prévention des déchets. De quoi parle-t-on?
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La prévention des déchets. De quoi parle-t-on?
Voici une première définition de la prévention des déchets, extraite du livre blanc sur la prévention des déchets, page 9 et 10.
" On placera sous le terme de "prévention", en matière de déchets, toutes les actions
* situées essentiellement avant l'apparition même du déchet ( au sens de l'article 1er de la loi du 13 juillet 1992) ou de sa prise en charge par un éliminateur,
* qui permettent ensemble ou séparément :
de réduire quantitativement les flux de déchets qui devraient être ainsi pris en charge;
de limiter la nocivité des déchets eux-même et/ou de leurs traitements;
de facilité l'élimination, et prioritairement la valorisation , des flux résiduels.
Soulignons d'emblée que les aspects " qualitatifs" ne doivent pas être oubliés derrière la dimension " quantitative". Cette double facette est, à n'en pas douter , un des acquis forts de la reconnaissance et de l'expression législatives accordées à la prévention ( loi du 13 juillet 1992, Directive 96/156 CEE). Ces aspects qualitatifs méritent de plus d'être considérés:
* non seulement sous l'angle de ce qui peut éviter la nocivité, comme on le fait généralement,
* mais aussi de ce qui peut, dès l'amont faciliter une élimination plus respectueuse de l'environnement ( éviter les mélanges de matériaux inextricables, prévoir le démontage...)
[...il est donc bien question ]d'une démarche préventive, [...]par opposition à une démarche plus classiquement " curative" [...], qui se contente de gérer ces difficultés en assurant aux mieux l'élimination des déchets tels qu'ils apparaissent.
A ce titre, la collecte sélective et le tri des déchets ménagers recyclable ( au sens large, y compris "compostables" ou "métanisables") à la charge des collectivités, pour nécessaires qu'ils soient, et même s'ils apportent un " mieux" dans le curatif, restent du curatif et ne devraient pas être assimilés à un volet de la prévention. Ils ont certes avec celle-ci des liens plus étroits que n'en a une élimination pure et simple. Comme on vient de l'évoquer, la prévention peut viser des mesures prises en amont, afin de rendre le tri et la récupération plus aisés. De ce point de vu, on peut même considérer que le marquage des produits ou des matériaux qui les constituent, dans la mesure où il permet réellement leur identification et facilite leur tri, relève des mesures préventives.
" On placera sous le terme de "prévention", en matière de déchets, toutes les actions
* situées essentiellement avant l'apparition même du déchet ( au sens de l'article 1er de la loi du 13 juillet 1992) ou de sa prise en charge par un éliminateur,
* qui permettent ensemble ou séparément :
de réduire quantitativement les flux de déchets qui devraient être ainsi pris en charge;
de limiter la nocivité des déchets eux-même et/ou de leurs traitements;
de facilité l'élimination, et prioritairement la valorisation , des flux résiduels.
Soulignons d'emblée que les aspects " qualitatifs" ne doivent pas être oubliés derrière la dimension " quantitative". Cette double facette est, à n'en pas douter , un des acquis forts de la reconnaissance et de l'expression législatives accordées à la prévention ( loi du 13 juillet 1992, Directive 96/156 CEE). Ces aspects qualitatifs méritent de plus d'être considérés:
* non seulement sous l'angle de ce qui peut éviter la nocivité, comme on le fait généralement,
* mais aussi de ce qui peut, dès l'amont faciliter une élimination plus respectueuse de l'environnement ( éviter les mélanges de matériaux inextricables, prévoir le démontage...)
[...il est donc bien question ]d'une démarche préventive, [...]par opposition à une démarche plus classiquement " curative" [...], qui se contente de gérer ces difficultés en assurant aux mieux l'élimination des déchets tels qu'ils apparaissent.
A ce titre, la collecte sélective et le tri des déchets ménagers recyclable ( au sens large, y compris "compostables" ou "métanisables") à la charge des collectivités, pour nécessaires qu'ils soient, et même s'ils apportent un " mieux" dans le curatif, restent du curatif et ne devraient pas être assimilés à un volet de la prévention. Ils ont certes avec celle-ci des liens plus étroits que n'en a une élimination pure et simple. Comme on vient de l'évoquer, la prévention peut viser des mesures prises en amont, afin de rendre le tri et la récupération plus aisés. De ce point de vu, on peut même considérer que le marquage des produits ou des matériaux qui les constituent, dans la mesure où il permet réellement leur identification et facilite leur tri, relève des mesures préventives.
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