A voir sur ARTE - ce mardi 12 mai 2009 à 23 h 00 "RAS nucléaire, rien à signaler"
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A voir sur ARTE - ce mardi 12 mai 2009 à 23 h 00 "RAS nucléaire, rien à signaler"
Durée : 52 mn.
Rediffusions : lundi 25 mai 2009 à 5 h 00 et jeudi 28 mai 2009 à 9 h 55
Voir la bande annonce sur :
https://www.youtube.com/watch?v=AEtHcN6gopE
Voici la présentation de ce reportage sur le site d'ARTE :
Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne.
Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Malgré les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé.
Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d'uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.
Contrôleurs priés d'ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.
L'avis de Johnny (administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire") qui a visionné ce reportage lors d'une avant première à Paris le 6 mai 2009 :
Dans l’ensemble, le film est assez catastrophique sur la situation des travailleurs du nucléaire et plus particulièrement sur les conditions de la sous-traitance.
Pour autant, il est fait une certaine apologie du mythe de l’industrie nucléaire au top de la technologie et de la pointe du savoir faire français (au début de l’industrie au moins). D'autre part, les aspects négatifs de l’'industrie nucléaire (en dehors des mauvaises conditions de sous-traitance et des défauts à la sureté que ça engendre) ne sont pas abordés à l’exception d'une estimation de 2000 milliards de coût de démantèlement pour les installations européennes donnée vers la fin du film.
La parole est très souvent donnée au haut comité pour la transparence et à l'ancien PDG d’EDF.
Dans l’ensemble, il s'agit de faire un film neutre qui ne prend pas position de façon à rassembler un maximum de monde pour ouvrir le débat.
Aucun travailleur dans le film ne critique le nucléaire. Au contraire, ils aiment leur « machine » et regrettent seulement de ne pas pouvoir faire leur boulot correctement.
Je regrette notamment très fortement qu' il soit dit qu'avec l’épuisement des fossiles et du réchauffement climatique il y a un regain d'’intérêt pour le nucléaire. Par ce passage, il sous-entend que le nucléaire peut résoudre le problème du réchauffement climatique. Pareil pour l'indépendance énergétique citée sans aucune critique. C’est vraiment dommage car le film est très bien pour montrer les conditions inadmissibles de la maintenance.
Un antinucléaire peut voir se film avec intérêt.
Un pronucléaire va dire qu'il faut faire attention à la sureté.
Les sans avis sur la sortie penseront certainement qu’il faut faire attention mais resteront surement sans avis.
Rediffusions : lundi 25 mai 2009 à 5 h 00 et jeudi 28 mai 2009 à 9 h 55
Voir la bande annonce sur :
https://www.youtube.com/watch?v=AEtHcN6gopE
Voici la présentation de ce reportage sur le site d'ARTE :
Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne.
Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Malgré les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé.
Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d'uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.
Contrôleurs priés d'ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.
L'avis de Johnny (administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire") qui a visionné ce reportage lors d'une avant première à Paris le 6 mai 2009 :
Dans l’ensemble, le film est assez catastrophique sur la situation des travailleurs du nucléaire et plus particulièrement sur les conditions de la sous-traitance.
Pour autant, il est fait une certaine apologie du mythe de l’industrie nucléaire au top de la technologie et de la pointe du savoir faire français (au début de l’industrie au moins). D'autre part, les aspects négatifs de l’'industrie nucléaire (en dehors des mauvaises conditions de sous-traitance et des défauts à la sureté que ça engendre) ne sont pas abordés à l’exception d'une estimation de 2000 milliards de coût de démantèlement pour les installations européennes donnée vers la fin du film.
La parole est très souvent donnée au haut comité pour la transparence et à l'ancien PDG d’EDF.
Dans l’ensemble, il s'agit de faire un film neutre qui ne prend pas position de façon à rassembler un maximum de monde pour ouvrir le débat.
Aucun travailleur dans le film ne critique le nucléaire. Au contraire, ils aiment leur « machine » et regrettent seulement de ne pas pouvoir faire leur boulot correctement.
Je regrette notamment très fortement qu' il soit dit qu'avec l’épuisement des fossiles et du réchauffement climatique il y a un regain d'’intérêt pour le nucléaire. Par ce passage, il sous-entend que le nucléaire peut résoudre le problème du réchauffement climatique. Pareil pour l'indépendance énergétique citée sans aucune critique. C’est vraiment dommage car le film est très bien pour montrer les conditions inadmissibles de la maintenance.
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